Création d'emplois

A chaque fois qu’un emploi serait créé, la collectivité économiserait la charge du coût d’un demandeur d’emploi soit 25 000 euros/an et les régimes de protection sociale encaisseraient en moyenne 12 000 euros/an.

Si l’on considère également que chaque emploi industriel régional génère habituellement au moins 1 emploi indirect, en dix ans chaque nouvel emploi créé rapporterait directement et générerait indirectement 240 000 euros de contributions sociales et ferait économiser 500 000 euros de dépenses pour l’emploi.

Le projet global offre des perspectives de sauvegardes de postes et de créations de plusieurs centaines de milliers d’emplois directs ou indirects avant dix ans ou quinze ans.

De plus, avant dix ou quinze ans, la France pourrait connaître une renaissance industrielle :

- la consommation des centaines de millions de nouveaux véhicules chinois et indiens (1 milliard d’habitants de moins de 25 ans potentiellement acheteurs d’un véhicule) et l’instabilité politique des pays producteurs de pétrole pourraient faire bientôt exploser les coûts de transport.

- Les revendications salariales des ouvriers des pays aujourd’hui à bas coûts pourraient influer sur les coûts de main d’œuvre et l’écart avec nos salaires hexagonaux devrait encore se réduire considérablement au cours des prochaines années.

Nos coûts de production deviendraient plus compétitifs et Il serait alors vital d’avoir conservé des moyens de production en France.

Dés lors, de nouvelles entreprises de sous-traitance pourraient voir le jour et afin d’alléger notre gestion après 8, 10 ou 15 ans de recrutement massif, nous aiderions nos salariés à devenir nos fournisseurs.

A partir du savoir-faire préservé et de la base industrielle maintenue, des milliers de nouvelles entreprises de fabrication et de sous-traitance pourraient saisir les opportunités d’un développement industriel prônant le "consommer moins et mieux".

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Nous avons sollicité votre soutien dans notre courrier du 11 septembre 2010, mais votre réponse n’a pas permis une avancée du projet. Pourtant, l’inefficacité avérée du plan de relance en matière d’emplois avec 18 000 à 72 000 postes créés ou sauvegardés (selon les sages de la Cour des comptes, 09/10) pour un coût de 34 milliards d’euros (coût par emploi entre 472 000 et 1 900 000 euros), démontre la nécessité de mettre en œuvre notre projet qui à terme ne coûtera rien à la collectivité et créera néanmoins davantage d’emplois.

Par ailleurs, il est regrettable que les mauvais résultats du plan de relance ne vous aient pas convaincu de consacrer une plus grande part du grand emprunt de 35 milliards d’euros à des projets réellement créateurs d’emplois. Le financement de l’innovation et de la recherche serait un excellent choix d’investissement si les bénéficiaires étaient ensuite tenus à certaines obligations, car généralement, lorsque les coûteux travaux de recherche sont achevés et financés par la collectivité, le développement et la production des articles innovants et technologiques, sont, comme chacun le sait, ensuite réalisés dans des pays à bas coûts. Il est à craindre que la part la plus importante des 35 milliards d’euros ne serve encore que quelques intérêts particuliers et abreuve de deniers publics, quelques grands groupes peu enclins à créer de l’emploi en France.

Mais peut être déciderez vous aussi de soutenir notre projet afin d’agir concrètement pour l’emploi industriel, le maintien du savoir-faire et l’avenir de notre industrie manufacturière.

Francis JOURNOT 

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